La Banque d’Angleterre relève ses taux pour la première fois depuis 10 ans

Pour la première fois depuis dix ans, la Banque d’Angleterre a décidé d’augmenter son taux directeur de 25 points de base, le portant de 0.25 % à 0.50 %. Quelles en sont les raisons évidentes et quels sont les risques pour la croissance?

Lisez l’annonce officielle de la Banque d’Angleterre ici.

Vous aimeriez savoir plus sur  l’importance des taux directeurs pour l’économie et le rôle des banques centrales ?

Le module Introduction to Economics donne les clés pour comprendre les impacts et risques de la politique monétaire des banques centrales. Le prochain cours de l’ifage démarre le 22 février 2018.

Plus d’information ici.

 

Comment assurer des rendements stables avec les conditions actuelles de taux historiquement bas ?

Par John Tendon, intervenant cours Introduction to Investment Strategy & Asset Allocation à l’Ifage

Le sujet de l’allocation d’actifs est au centre des préoccupations chez les investisseurs.

D’une part, la crise financière a eu un profond impact sur la modélisation du passif et des actifs dont les caractéristiques ne sont plus en accord avec les hypothèses de long terme. D’autre part, les conditions actuelles de taux historiquement bas posent question sur leur approche d’investissement traditionnelle, à savoir des rendements stables assurés par des produits de taux plus ou moins longs.

Dans ces circonstances, il leur est difficile d’assurer un rendement régulier et de gérer en parallèle les risques extrêmes. Ils ont pourtant su s’adapter à cette nouvelle donne en réajustant ou en modernisant leurs techniques d’allocation d’actifs. C’est à la fois grâce à de nouveaux outils internes et à des processus repensés, à défaut d’outil adapté sur le marché, qu’ils garantissent le paiement du passif dans les pires scénarii de marché, qu’ils maintiennent une stratégie conservatrice tout en investissant sur des actifs risqués.

Pour cela, l’investisseur a la nécessité de bien maîtriser son allocation stratégique en termes de modélisation, d’anticipation et de révision régulière ainsi que le suivi de sa délégation.

Cours Introduction to Investment Strategy & Asset Allocation à l’Ifage:

https://www.ifage.ch/offre/commerce/banque/introduction-to-investment-strategy-asset-allocation

Ce cours fait partie de la formation de Diplôme d’Assistant-e de Gestion – prochaine rentrée le 31 octobre 2017, plus d’information ici:

 

FED: un quart de point de pourcentage de son taux interbancaire, qui évoluera désormais entre 0,75% et 1%

Le fossé se creuse entre les politiques monétaires

PAR AWP Les divergences se renforcent entre banques centrales, avec des risques pour l’instant modérés pour les émergents.

D’un côté les Etats-Unis et la Chine qui resserrent leurs politiques monétaires, de l’autre la zone euro ou le Japon qui restent ultra-accommodants: les divergences se renforcent entre banques centrales, avec des risques pour l’instant modérés pour les émergents.

Plusieurs instituts d’émission ont réagi à la décision prise mercredi par la Fed de relever ses taux directeurs d’un quart de point de pourcentage, mais en ordre dispersé.

La Chine a emboîté le pas des Etats-Unis et relevé jeudi d’un dixième de point ses taux courts sur le marché monétaire, tandis que toutes les autres banques centrales ont maintenu sans changement leur politique accommodante.

A commencer par la Banque du Japon (BoJ) qui a réitéré sa volonté de la poursuivre « aussi longtemps que nécessaire » pour atteindre son objectif de hausse des prix de 2%.

Idem pour la Banque d’Angleterre (BoE) qui a laissé inchangé son taux directeur, à un niveau historiquement bas depuis août dernier, quand l’institution avait assoupli sa politique monétaire afin de contrer tout choc potentiel sur l’économie du Royaume-Uni de la décision des Britanniques de quitter l’UE.

La Banque nationale suisse (BNS) n’a pas bougé non plus, tout comme celle de Norvège. Quant à la Banque centrale européenne (BCE), elle avait maintenu sa politique monétaire ultra-accommodante il y a une semaine.

Cette « asymétrie » entre la politique monétaire américaine et celles de la plupart des autres grandes économies mondiales « s’explique par des différences de positionnement dans le cycle » économique, a expliqué à l’AFP Julien-Pierre Nouen, directeur des études économiques chez Lazard Frères.

« Aux Etats-Unis, l’économie est pratiquement au plein emploi, l’inflation commence gentiment à accélérer et il est donc logique que la politique monétaire se normalise », a-t-il ajouté.

En revanche, en zone euro et au Japon, la reprise de la croissance reste encore fragile et les objectifs d’inflation ne sont pas encore atteints.

Hausse du dollar

« C’est vrai qu’il y a une vraie divergence sur la perception de l’inflation », a affirmé Philippe Waechter, directeur de la recherche économique chez Natixis. A ses yeux, la Fed est convaincue d’avoir atteint sa cible et la BCE estime que la hausse des prix de ce début d’année n’est que temporaire.

« Il y a donc un retour à la normale aux Etats-Unis (dans la politique monétaire) que la BCE ne souhaite pas pour l’instant », a-t-il souligné.

« Francfort considère qu’elle doit encore être très active dans la gestion de sa politique monétaire et ne veut surtout pas réduire ses achats d’actifs » face à une croissance encore fragile, a-t-il souligné.

Cette divergence entraîne une hausse de la monnaie américaine.

« Comme les taux d’intérêts vont probablement rester en position accommodante en Europe, au Royaume-Uni et au Japon (…), cela devrait renforcer le dollar par rapport aux autres devises », a souligné Anthony Doyle, directeur des investissements auprès de la société de gestion britannique M&G.

M. Nouen partage cet avis: « L’impact le plus visible porte sur les taux de change, comme on l’a vu avec l’appréciation du dollar face aux autres devises » lors de ces derniers mois, a-t-il expliqué.

« Que le dollar s’apprécie un peu, ce n’est pas anormal », a reconnu M. Waechter, qui écarte pour l’instant un risque pour la croissance des principales économies mondiales ou une forte hausse de la devise américaine.

« En revanche, la question va se poser du côté des émergents où la hausse du dollar peut poser quelques soucis, parce qu’il y a un endettement en devise américaine qui est important. Si le dollar s’apprécie vraiment et dans la durée, cela peut devenir problématique » a-t-il expliqué.

Avec un danger, pour M. Nouen: « Si l’inflation accélère assez fortement aux Etats-Unis , la Fed pourrait être amenée à remonter plus rapidement les taux et là nous pourrions avoir un effet plus fort sur le dollar et de manière induite sur les émergents », a-t-il affirmé. « Mais ce n’est pas le scénario central », a-t-il ajouté.

Source: http://www.bilan.ch/argent-finances/fosse-se-creuse-entre-politiques-monetaires 

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Raiffeisen renonce à assouplir les hypothèques pour les faibles revenus

La banque Raiffeisen renonce pour l’heure à assouplir les critères d’octroi des hypothèques. L’Autorité de surveillance des marchés financiers (FINMA) s’était montrée très réservée quant à ce projet.
Le patron de Raiffeisen Patrik Gisel avait indiqué en septembre que sa banque souhaitait assouplir les règles en vigueur afin de faciliter l’accès à la propriété à la classe moyenne.

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Lire l’article de RTS INFO  du 5 février 2017 « Raiffeisen renonce à assouplir les hypothèques pour les faibles revenus » ici.

Comment fonctionne le contrôle de solvabilité pour l’octroi des hypothèques ?

Cours Crédits Hypothécaires à l’Ifage : https://www.ifage.ch/cours/commerce/banque/les-credits-hypothecaires/365959

Première opération réussie pour SwissLending

Un an après son lancement, la plateforme genevoise de crowdfunding immobilier SwissLending a déjà remboursé les investisseurs de la première transaction proposée il y a quelque 12 mois.

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Continuer la lecture de « Première opération réussie pour SwissLending »

Comment assurer des rendements stables avec les conditions actuelles de taux historiquement bas ?

Par John Tendon, intervenant cours Introduction to Investment Strategy & Asset Allocation à l’Ifage

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AGGJ

Le sujet de l’allocation d’actifs est au centre des préoccupations chez les investisseurs. D’une part, la crise financière a eu un profond impact sur la modélisation du passif et des actifs dont les caractéristiques ne sont plus en accord avec les hypothèses de long terme. D’autre part, les conditions actuelles de taux historiquement bas posent question sur leur approche d’investissement traditionnelle, à savoir des rendements stables assurés par des produits de taux plus ou moins longs. Dans ces circonstances, il leur est difficile d’assurer un rendement régulier et de gérer en parallèle les risques extrêmes. Ils ont pourtant su s’adapter à cette nouvelle donne en réajustant ou en modernisant leurs techniques d’allocation d’actifs. C’est à la fois grâce à de nouveaux outils internes et à des processus repensés, à défaut d’outil adapté sur le marché, qu’ils garantissent le paiement du passif dans les pires scénarii de marché, qu’ils maintiennent une stratégie conservatrice tout en investissant sur des actifs risqués. Pour cela, l’investisseur a la nécessité de bien maîtriser son allocation stratégique en termes de modélisation, d’anticipation et de révision régulière ainsi que le suivi de sa délégation.

 

Cours Introduction to Investment Strategy & Asset Allocation à l’Ifage:

https://www.ifage.ch/offre/commerce/banque/introduction-to-investment-strategy-asset-allocation

Encore de la place pour apprendre le pourquoi du comment?

On démarre le 7 décembre le module Crédits Hypothécaires.

Crédit Suisse ne veut pas assouplir les critères d’octroi de prêts

PAR AWP Si les critères d’octroi de crédits hypothécaires étaient allégés, cela créerait le danger d’une bulle immobilière, selon Crédit Suisse.

Les jeunes familles devront vraisemblablement encore patienter avant d’acquérir leur propre logement. Après la Banque nationale et l’UBS, c’est au tour du Credit Suisse de s’opposer à l’assouplissement des critères en vigueur pour l’octroi de crédits hypothécaires.

Si les critères d’octroi étaient allégés, cela créerait le danger d’une bulle immobilière, écrit la banque vendredi dans le Moniteur immobilier Suisse, une publication trimestrielle de l’établissement financier. Il est cependant de l’intérêt de tous que les prix des maisons et des appartements se développent à un rythme durable, poursuit l’institut bancaire.

Le numéro deux bancaire helvétique réagit à son tour à une intervention de Patrik Gisel, patron du groupe Raiffeisen, qui s’était prononcé fin septembre pour un abaissement du taux d’intérêt théorique. Celui-ci sert à calculer la mensualité maximale pour le preneur d’hypothèque, afin d’éviter qu’il ne se retrouve insolvable.

En abaissant ce taux, Patrik Gisel souhaitait faciliter l’accès aux hypothèques à des clients moins fortunés qu’actuellement. Un marché intéressant pour Raiffeisen, qui pourrait étendre son activité dans ce domaine. Les prix de l’immobilier ayant fortement augmenté ces dernières années, il est de plus en plus difficile d’emprunter pour les familles, et ce malgré des taux d’intérêt particulièrement bas.

 

Source : www.bilan.ch

 

 

La Finma définit sept objectifs stratégiques pour 2020

finma

Zurich (awp) – L’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma) a défini sept objectifs stratégiques à réaliser d’ici 2020, notamment au niveau de la capitalisation des banques, la protection des créanciers et le blanchiment d’argent, a-t-elle annoncé mercredi. Ces objectifs ont été approuvés par le Conseil fédéral.

« L’environnement dans lequel évolue la place financière suisse en 2016 est marqué par des incertitudes macroéconomiques et politiques », a estimé le régulateur. Selon ce dernier, « l’environnement de taux bas place en particulier les banques, mais aussi les assurances-vie devant des difficultés fondamentales ».

La Finma veut ainsi mettre l’accent « sur une forte capitalisation des établissements financiers » et « maintenir des exigences prudentielles élevées pour les banques et les assureurs », sans plus de précision.

Le gendarme des marchés financiers compte également s’engager pour « un comportement commercial correct », rappelant que « des taux d’intérêt et des cours de change ont été manipulés, des prescriptions de la législation sur le blanchiment d’argent (…) ignorées ou des principes élémentaires pour une bonne gestion d’entreprise (…) négligés ».

Un autre objectif visé par la Finma est de désamorcer la problématique des banques systémiques en prévoyant des plans d’urgence. « Les établissements de ce type devraient pouvoir sortir du marché de façon ordonnée et sans soutien de l’Etat », a estimé le régulateur, reprenant les objectifs de la régulation internationale de Bâle III qui doit progressivement entrer en vigueur d’ici 2019.

La Finma a établi plusieurs catégories de banques, en fonction de leur importance pour le système financier. La catégorie 1, la plus à risque, comprend les grands établissements (UBS, Credit Suisse, Postfinance, la Banque cantonale de Zurich (ZKB) et Raiffeisen).

Pour les banques d’importance systémique à l’échelle mondiale, le ratio de levier est fixé à 5%, dont 3,5% de fonds propres durs (CET 1) et 1,5% d’obligations convertibles à seuil élevé (HT Cocos). Le ratio pondéré en fonction du risque s’élève au total à 14,3%, dont 10% de CET 1 et 4,3% de HT Cocos.

Dans ce contexte, la Finma veut aussi s’assurer de la protection des créanciers et des assurés, en ayant « la capacité de régler sans conséquences désastreuses les cas complexes de sorties du marché d’établissements ».

al/jh

(AWP / 16.11.2016 12h22)

 Source : http://www.romandie.com/news/La-Finma-definit-sept-objectifs-strategiques-pour-2020/753621.rom
Alternat. source: http://www.24heures.ch/suisse/La-Finma-poursuit-sa-lutte-contre-le-blanchiment/story/23279826

C’est la rentrée à l’IFAGE !

Rendez-vous à l’IFAGE la semaine prochaine :

On ouvre la Formation Diplôme d’Assistant-e en Gestion du Patrimoine – Gestionnaire Junior (AG-GJ).

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Les enseignants sont conviés mardi 1 novembre à la Séance de bienvenue de 17h45 à 18h15.

Formation Diplôme d’Assistant-e en Gestion du Patrimoine – Gestionnaire Junior (AG-GJ), le 1er novembre 2016

Introduction aux marchés et produits financiers, le 1er novembre 2016

Le Nouveau Fonctionnement de la Banque, le 3 novembre 2016

https://www.ifage.ch/offre/commerce/banque